vendredi, février 21, 2020

donner à voir quand on est malvoyant

             Une des Oeuvres peintes par une malvoyante, juste guidée par ma voix. La toile mesure 1,10m sur 1,30m

mercredi, février 19, 2020

Copie de Art/ Graphisme/ peinture / art-street / Dessin / Drawings / pai...

l'évasion créatrice=> mon autobiographie qui vient de paraître


L’évasion créatrice.

La voie de l’art s’emprunte sans lamentation, naïvement sans calcul spéculaire vers nulle part.
Un vif élan naturellement nous pousse.
Il naît de l’autorité intime préverbale, répondant à la « question pourquoi », par :
«_ parce que ! »
Sur cette voie rode un désir de comprendre, d’apprendre, mué par l’étonnement des traversées de champs inédits.

Préférence est donnée aux chemins inégaux, chaotiques, incertains, traçant des perspectives afin que corps et âme, ça se mette en mouvement, énonce, et décrive un espace/temps, une chronométrie au service d’une ébauche du monde.

En réalité, il est beaucoup moins question de viser l’acquisition d’un savoir, que d’apprendre à accueillir les offrandes du vide, car c’est là, dans l’interstice, que tout est chaque fois possible.
L’aventure de l’évasion créatrice n’induit pas qu’on se fuit.
C’est tout le contraire !
L’avance à chaque pas, propulse vers la trouvaille de soi, dessine sans complaisance la singularité de notre circonscription d’où ce que nous exprimons fait sens.

La grande loi du vivant, la seule qui alors vaille, s’exerce dans le champ constructeur du beau, tributaire de l’harmonie. Ça tient… ou pas !

Quelque soit son ampleur, chaque oeuvre figure le reflet d’une étape qui dit par où l’on passe. Comme pour le cycliste, l’arrêt devient impossible, sinon c’est  la chute.
De facto, ce souci du mouvement s’avère notre familier au creux de notre discours et dans chaque acte que l’aspiration à créer ne saurait déserter.

L’extraordinaire d’une voie habitée par l’art, tient dans le fait que  ça ne déserte jamais le désir, 24h/24… quoiqu’on vive ou fasse, notre concentration s’accroit comme cette fichue dimension humaine qui s’élargirait sans limite possible. Nos sens exerçant le déploiement d’une pensée aux aguets, nous a engagé vers un aller simple, sans retour.

Quiconque fréquente une personne allant toute entière sur cette voie, doit considérer son mouvement perpétuel comme tuteur de l’âme au point de ne pouvoir s’autoriser à le remettre en doute, vu que le moindre déni d’un tel principe, anéantirait la dite personne en son fond.
Aimer et créer sont une et même question.
Aimer induit l’exercice d’un art, envers lequel, chacun est toujours perfectible.
Le but sera à jamais le chemin qui nous mène.

dimanche, février 16, 2020

Imaginons que le temps rebrousse son chemin et que je continue d'aimer

Résumé
L’art que depuis l’enfance j’exerce naturellement, témoigne d’un protocole fondé sur la conviction intime
qu’une vérité est possible.
L’idée ne désigne pas un but à atteindre,
mais plus humblement une promesse d’un chemin
ne tolérant aucune altération.
Rien n’aura constitué plus d’importance
que d’être à ce jour sans passif, c’est
-à-dire présente à la vie,
faiseuse d’actes responsables.
La fréquentation des Beaux-Arts et des ateliers de psychanalyse, en parallèle de sa démarche ouverte à l’étude des religions à travers le monde, aura permis à Catherine Catski Cisinski d’obtenir le diplôme du Collège International de Philosophie du ministère de la Recherche de Paris, lui conférant la légitimité d’artiste peintre, de psychanalyste et d’art- thérapeute. Elle a également réalisé la recherche et l’illustration graphique de « L’encyclopédie des civilisations et des religions à travers le monde » de Ysé Tardan Masquelier et de Frédéric Lenoir, publiée chez Bayard.