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jeudi, septembre 06, 2018

L'enfant qu'on fut... l'enfant confus





 




























1/ On démarre bien dans la vie, avec
_ Un attachement affectif Secure qui permet de construire du sens a posteriori
_ Induit une capacité de mentalisation c’est à dire de représentation mentale

2/ Un enfant souriant, joyeux, très actif développe plus facilement  un désir d’apprendre,
de comprendre, de trouver de quoi mettre en place, inventer, un autre moyen de développement

3/ Un enfant bien accueilli, bien aimé va pouvoir grandir dans une sorte de niche confortable qui lui délivrera de quoi affronter des cassures, de quoi instaurer en lui le plaisir d’un sentiment de paix, d’autant qu’autour de lui, il aura de quoi se sentir sécurisé par une ou plusieurs personnes de son entourage, par des rituels dont il saura faire des jeux jusqu’à être capable de trouver de quoi rire là où séjourne le drame.

4/ Nous sommes constitués de traces de vie qui nous enchantent, nous hantent, nous subliment, nous sidèrent lorsqu’elles sont liées à l’innommable, elles nous repèrent, ou nous perdent, ou encore nous trompent.
L’art comme le récit dans un travail psy, les rappellent à leur façon.

5/ L’enfant bien nourri en amont du point de vue affectif est bien parti dans la vie, car il peut être en mesure d’affronter le malheur par des procédés ludiques de transformation, sachant simultanément créer une forme d’équilibrage par la réparation simultanée de fissures opérées.

6/ Quand les bases de sécurité sous quelque forme que ce soit  sont transmises à l’enfant, il acquière simultanément le désir de comprendre et d’édifier spontanément des schémas de comportement résilients.

Toutefois rien n’est jamais certain : des traînées de poudres trans-générationnelles peuvent intervenir sournoisement et ternir le tableau d’une jeune vie en perspective. La certitude n’est jamais reine face aux possibles de la vie.






mardi, janvier 10, 2017

L'enfant hyper actif

L'enfant hyper actif, est juste plus grand que ce à quoi on pourrait s'attendre de lui. Ne dit-on pas qu'il "déborde d'énergie".
C'est un gourmand de la vie puisqu'on reconnait qu'il est "insatiable"... "Impossible d'en venir à bout" !

Aussi, pourquoi le contraindre ?
Pourquoi vouloir rétrécir son champ de vision ?















































Pourquoi ne pas aller le chercher, voire l'accompagner, lui tenir la main et l'anticiper, en tous cas, pourquoi ne pas lui ouvrir ce qui s'offre à lui comme trop petit ?

Lui ne sait pas qu'il peut exercer sa toute puissance et le bouillonnement de son imaginaire aussi dans le silence de la concentration.
Il ne sait pas que la durée est un espace d'accueil grand comme le ciel pour lui permettre d'exister joyeusement et de transformer ce qu'il ressent pour se construire.
Il ne sait pas qu'il peut réellement s'épater lui-même de ce qu'il est capable de faire dans la lenteur et paisiblement. 
Il avance en boxant la vie.



























Les travaux que je présente ici sont ceux d'une petite fille qui entre l'âge de 6 et 10 ans, désespérait tant ses parents que le corps enseignant. Après chaque séance, sa mère était sidérée de retrouver une gamine d'un calme olympien.
Forcément !
Comme mon lieu de travail est juste à côté d'un grand parc, nous commencions chaque fois par jouer à réviser mathématique, tables de multiplications, géométrie, tel qu'elle adorait... c'est à dire en faisant la roue pour décrire les figures ou nommer ainsi les chiffres.
Puis je l'ai mise très vite à la sculpture sur pierre. Idem : Elle s'apaisait incroyablement, tout en se racontant très librement comme elle savait le faire naturellement auprès de moi.
Puis un jour, je l'ai fait se coucher par terre, sur une très grande feuille de papier et j'ai dessiné les contours de son corps superposés, dans divers postures. Hélas,je n'ai pas photographié cet ouvrage alors qu'il fut déterminant. Il mesurait environ 2,5m sur 1m. Nous l'avons entièrement colorié ensemble avec des feutres à pointes fines. Cela a dû prendre une bonne dizaine de séances de 2h chacune. A partir de là, cette petite fille a su qu'elle était dotée d'une patience inouïe dès lors qu'elle était en confiance face à une tâche qu'elle aimait.



Ainsi a t'on pu passer à la vitesse supérieure au gré de ses apprentissages.
Entre parole déliée, dessin au fil continu et écriture, le lien s'est fait tout seul. A l'évidence elle souffrait précisément d'une vision trop grande déposée sur elle depuis les début de son âge. Elle sentait qu'on n'appréciait pas qu'elle ait à passer par l'enfance.
Du coup, se sentait-elle très mal avec ses dessins juvéniles.
Qu'à cela ne tienne, on a vu grand.
_ Tu veux savoir peindre comme un grand artiste adulte ? ...lui ai-je demandé. Pas de soucis : nous avons attaqué Monet sur des grands formats. Certes elle s'est épatée elle-même, mais surtout, elle a pu enfin combler sa mère sidérée des toiles peintes à l'huile.




 Nous en étions au 3ème tableau touche par touche. Elle s'attaquait au pont du jardin de Giverny. A la moitié, lasse de répéter une gestuelle épatante certes, mais sans surprise, elle a décidé de retourner à ses dessins d'enfants qu'elle s'est remise à balbutier graphiquement. Elle avait assez comblé sa mère.
S'étant prouvé qu'elle pouvait faire "plus grand qu'elle", finalement, elle n'aspirait plus qu'à retrouver son âge.
Alors nous sommes allées au Musée Monet la séance suivante, pour dire au revoir à "cette peinture de grand" qui l'a fait rire en voyant les tableaux réels dont elle s'était inspiré, désacralisant haut et fort une technique qu'elle avait fini par tutoyer.

Ultime étape vers sa bonne santé de petite fille .





dimanche, janvier 03, 2010

travaux d'enfants
























Pour l'enfant, le dessin sous toutes ses formes s'avère son premier langage.
Aucune hésitation. la norme spontanée réside dans le saut de l'image,
la saisie des crayons, pinceaux et tout possible outil;













L'espace de projection est ami et l'enfant le tutoie en délivrant tout ce qui prendra
ensuite un certain temps pour y mettre les mots fidèles à ses gestes de pensée.